Les bénéfices d’un réseau sont nombreux en restauration rapide : massification des achats, mutualisation des actions publicitaires, maillage territorial, … mais ils sont soulignés avec le système contractuel de la franchise qui s’appuie sur trois principes fondamentaux que l’on retrouve dans la plupart des enseignes de restauration dans le monde*.
1- L’enseigne doit posséder la pleine propriété d’une marque commerciale reconnue (parfois localement), un concept visuel fort exprimé dans un agencement et une signalétique, et aussi une offre de produits et services que le consommateur peut identifier facilement.
Ainsi, le consommateur sait parfaitement qu’en se rendant chez Mc Donald’s, il aura un parking, une offre packagée autour du burger, un service rapide, des normes d’hygiène et un prix ne dépassant pas 10€.
Le franchiseur aura donc pour priorité de créer une véritable histoire autour de son enseigne, de trouver la bonne accroche (marque commerciale et logo), de théâtraliser son concept dans le lieu de vente, de créer une communauté autour de son offre et de communiquer avec cette dernière.
Être discret en restauration n’est pas une qualité !
2- L’enseigne doit être organisée, posséder un certain nombre d’outils et de procédures modélisés qui composent son Savoir-faire.
La restauration est l’un des rares secteurs où le dirigeant achète de la matière première, la transforme sur place et vend un produit unique à la minute et à la demande. Cette haute technicité exige des méthodes et des techniques culinaires rigoureuses, rédigées dans les manuels opératoires et qui doivent permettre à des non professionnels d’exploiter avec succès le concept dans son restaurant.
Le franchiseur aura donc pour autre priorité de modéliser ses outils et process d’exploitation (liste matériel, mercuriale fournisseurs, fiches techniques, protocoles HACCP, …) et de former ses franchisés à leur juste utilisation.
Il se dit que la cuisine est un art militaire !
3- L’enseigne saura transmettre un savoir-faire et animer ses partenaires.
En effet, inutile de posséder un savoir-faire pour son concept si l’on est incapable de le transférer à ses franchisés. Il faut ainsi mettre en place des plans de formation mixant théorie et pratique, pour la gestion de la salle et des arrières, pour le franchisé et son personnel. Mais aussi faire vivre ce savoir-faire par de nouvelles recettes saisonnières, de nouvelles offres promotionnelles, la mise en place de nouveaux logiciels métiers ou de nouveaux services aux consommateurs.
Le franchiseur aura donc pour ultime priorité de suivre, proposer et former son réseau, à toutes nouvelles habitudes de consommation. Nous avons eu en 2020 un exemple avec la mise en place du click&collect ou l’adhésion aux plates-formes de livraison.
La restauration rapide est un commerce vivant, et le franchiseur doit entrainer son réseau dans ses innovations !
Pour résumer, plus la marque commerciale est connue, plus le concept (produits & services) est fort, plus l’expérience client est originale, plus l’enseigne possède de savoir-faire, plus le métier exige une formation initiale et un accompagnement, alors plus le système de la franchise conviendra. Ainsi, un cadre en reconversion, où un commerçant maximisera ses chances de réussite en dupliquant un concept qui fonctionne déjà, au lieu de devoir essuyer les plâtres d’un métier exigeant.
* En 2020, sept franchises de restauration arrivaient parmi les dix premières du classement mondial, toutes activités confondues.
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